Alexandre Villemaire
Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en musicologie de l’Université de Montréal, Alexandre Villemaire est chercheur associé à l’équipe de recherche dirigée par Marie-Hélène Benoit-Otis. Ses intérêts de recherche se centrent principalement autour des musiques des XIXe et XXe siècles et des rapports entre politique, discours idéologiques, violences et musique. Son mémoire, qui a bénéficié du soutien du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et de la Faculté de musique de l’Université de Montréal, porte sur l’utilisation du jazz et de la musique savante occidentale comme outils de propagande et de diplomatie musicale pendant la Guerre froide aux États-Unis, plus précisément durant la période du maccarthysme (1950-1954).
Liste de publications :
Avec Matilde Legault, Gabrielle Prud’homme et la collaboration d’Isabel Almario et Nataliia Avramova : compte rendu du colloque international Musique et sorties de guerres (XIXe-XXIe siècles), 18-20 octobre 2018, Faculté de musique de l’Université de Montréal, Revue musicale OICRM, vol. 7, no 1, 2020, p. 188-198, https://revuemusicaleoicrm.org/rmo-vol7-n1/musique-et-sorties-de-guerre/.
Ce compte rendu retrace et dégage les grandes lignes des présentations du colloque international Musique et sorties de guerre
La musique à l’ère de McCarthy : Diplomatie, propagande et résistance musicale de 1950 à 1960, mémoire de maîtrise, Université de Montréal, 2019.
Ce mémoire aborde la récupération de la musique à des fins politiques en interrogeant le rapport ambigu entre propagande et diplomatie musicale pendant la Guerre froide. Centrée principalement sur la production musicale aux États-Unis dans les années 1950, l’étude s’attarde aux stratégies adoptées, autant par des musiciens jazz que classiques, pour critiquer et dénoncer les politiques discriminatoires d’une chasse aux sorcières communistes lancée par le sénateur républicain Joseph R. McCarthy (1908-1957). Elle montre également comment les dirigeants des États-Unis ont cherché à encenser les valeurs américaines en promouvant internationalement le jazz comme symbole démocratique, en particulier contre l’Union soviétique.
Communications:
« “We’re the real ambassadors” : Ambiguïté politique des musiciens jazz dans la diplomatie culturelle américaine (1956-1962) », Colloque étudiant CIRMMT-OICRM-Brams (CCOB/COBS), Transdisciplinarités : Redéfinir les perspectives dans la recherche en musique, 4 juin 2020, http://www.ccob-cobs.org/were-the-real-ambassadors-ambiguite-politique-des-musiciens-jazz-dans-la-diplomatie-culturelle-americaine-1956-1962.