Marie-Hélène Benoit-Otis
Marie-Hélène Benoit-Otis est professeure à la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis janvier 2013 (d’abord au rang d’adjointe, puis à celui d’agrégée depuis juin 2018). Depuis octobre 2019, elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en musique et politique, affiliée à la Faculté de musique (OICRM) et à la Faculté des arts et des sciences (CCÉAE).
Marie-Hélène Benoit-Otis a obtenu en 2010 un doctorat en musicologie de l’Université de Montréal et de la Freie Universität Berlin (cotutelle), ainsi qu’un diplôme de troisième cycle en études allemandes dans le contexte européen du Centre canadien d’études allemandes et européennes (CCÉAE). De janvier 2011 à décembre 2012, elle a complété un stage de recherche postdoctorale en musicologie à University of North Carolina at Chapel Hill. En 2015-2016, elle effectué un séjour de recherche d’un an en Allemagne (Hochschule Magdeburg-Stendal et Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg) grâce à un fellowship de la Fondation Alexander von Humboldt, et en octobre 2019, elle a été titulaire d’une Chaire internationale à l’Université libre de Bruxelles.
Actuellement chercheuse affiliée au CCÉAE, elle fait également partie de l’Équipe Musique française de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) et du Collège des nouveaux chercheurs et créateurs de la Société royale du Canada. Ses travaux bénéficient régulièrement du soutien du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQ-SC) et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).
Elle s’intéresse à un vaste éventail de sujets reliés à la musique des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, parmi lesquels les opéras de Mozart, Wagner et le wagnérisme, les écrits de compositeurs, la mise en scène lyrique et la musique française de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les travaux réalisés dans le cadre de sa Chaire de recherche du Canada explorent les relations entre musique et politique, plus particulièrement – mais pas exclusivement – sous le Troisième Reich et pendant la période d’après-guerre.
Parmi ses publications récentes, on compte le collectif Chanter, rire et résister à Ravensbrück : Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers (coédité avec Philippe Despoix, Djemaa Maazouzi et Cécile Quesney, Paris, Seuil, 2018), la monographie Mozart 1941 : La Semaine Mozart du Reich allemand et ses invités français (coécrite avec Cécile Quesney, Presses universitaires de Rennes, 2019), qui a obtenu en 2020 le Prix Opus du Conseil québécois de la musique dans la catégorie « Livre de l’année », et un numéro spécial des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique intitulé Musique et oppression : Contextes européens. Autour de Mozart en Autriche annexée (2022).
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