Esteban Buch
Né en 1963 à Buenos Aires, Esteban Buch est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Spécialiste des rapports entre musique et politique, il est l’auteur des ouvrages Trauermarsch. Daniel Barenboïm et l’Orchestre de Paris dans l’Argentine de la dictature (Editions du Seuil, 2016), La marchita, el escudo y el bombo. Una historia cultural de los emblemas del peronismo (avec Ezequiel Adamovsky, Planeta, 2016), O juremos con gloria morir. Una historia del himno nacional argentino (Eterna Cadencia, 2013), L’affaire Bomarzo. Opéra, perversion et dictature (Editions de l’EHESS, 2011), Le cas Schönberg. Naissance de l’avant-garde musicale (Gallimard, 2006), La Neuvième de Beethoven. Une histoire politique (Gallimard, 1999) et Histoire d’un secret. À propos de la Suite Lyrique d’Alban Berg (Actes Sud, 1994), entre autres. Il est par ailleurs coéditeur des collectifs Finding Democracy in Music (Routledge, 2021, sous presse), Composing for the State (Routledge, 2016), Du politique en analyse musicale (Vrin, 2013), Tangos Cultos (Gourmet Musical, 2012), Réévaluer l’art moderne et les avant-gardes (Editions de l’EHESS, 2010) et La Grande guerre des musiciens (Symétrie, 2009).
Quelques publications récentes en musique et politique :
(voir ici pour une bibliographie complète)
« Seeing the Sound of Silence in the Great War », dans Musik in Konfrontation und Vermittlung. Beiträge zur Jahrestagung der Gesellschaft für Musikforschung 2018 in Osnabrück, Osnabrück, Electronic Publishing Osnabrück, 2020, p. 101-113.
« René Leibowitz’s Todos caerán: Grand Opéra as (Critique of) New Music Theatre », dans Robert Adlington (éd.), New Music Theatre in Europe. Transformations between 1955-1975, Routledge, London, Musical Cultures of the Twentieth Century, 2019, p. 153-173.
Avec Camila Juárez : « Músicos y Malvinas. La cultura de guerra en la Argentina », dans Alejandra Soledad González, Ramiro Manduca et Verónica Perera (éd.), Nuevo Mundo Mundos Nuevos [En ligne], Pensar Malvinas: Visualidades, representaciones y derechos humanos, 2019.
« Mahler’s Fifth, Daniel Barenboim, and the Argentine Dictatorship: On Music, Meaning, and Politics », The Musical Quarterly, vol. 100, no 2, 2018, p. 122–154.
« René Leibowitz, Pierre Boulez et Pierre Schaeffer dans le huis clos de la liberté », dans Laurent Feneyrou et Alain Poirier (éd.), De la Libération au Domaine musical : Dix ans de musique en France (1944-1954), Paris, Vrin, 2018, p. 244-255.
« De l’autonomie de l’art comme concept et comme valeur en aval de Hegel », dans Wilfried Laforge et Jacinto Lageira (éd.), À la frontière des arts : Lectures contemporaines de l’esthétique adornienne, Paris, Éditions Mimésis, 2018, p. 113-121.
« La musique classique est-elle un genre ? Quelques remarques sur les pratiques de catégorisation à l’ère numérique », dans Stéphane Dorin (éd.), Déchiffrer les publics de la musique classique. Perspectives comparatives, historiques et sociologiques, Éditions des Archives contemporaines, 2018, p. 3-12.
Avec Anaïs Fléchet : « La musique en prison. La campagne pour la libération de Miguel Angel Estrella, 1977-1980 », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 72, no 3, 2017, p. 775-805.
« L’écoute musicale », dans Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello (éd.), Histoire des émotions – Tome 3, De la fin du XIXe siècle à nos jours, Paris, Seuil, 2017, p. 479-494.
« Sirènes du 13 Novembre », Critique, no 829-830, juin-juillet 2016, p. 485-501.