Sebastián Rodríguez Mayén
Né au Mexique, Sebastian Rodriguez Mayen a suivi un parcours académique en français et en anglais dans l’ouest et l’est du Canada, notamment au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. En 2017, il a présenté au colloque étudiant de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) son étude préliminaire du pacifisme en musique durant les années 1960, à travers les œuvres de Britten, Chostakovitch et Bernstein, puis, en 2018, ses recherches sur le compositeur anglais John Foulds. Pour sa recherche de maîtrise en musicologie, complétée en 2019 sous la direction de Marie-Hélène Benoit-Otis (Université de Montréal), il a bénéficié de la Bourse d’études supérieures de la Faculté de musique et de la Bourse Arsène David. Il a commencé à l’automne 2020 un doctorat interdisciplinaire en musique à l’Université d’Ottawa, avec pour objet de recherche la musique pacifiste comme sujet de propagande en URSS dans la période de Détente pendant la Guerre Froide (1953-1963).
Publications en musique et politique :
Le pacifisme en musique : Autour du War Requiem de Benjamin Britten, mémoire de maîtrise, Université de Montréal, 2019, https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/21876.
Ce mémoire a pour objectif de resituer le War Requiem, op. 66 (1962) de Benjamin Britten (1913-1976) dans une filiation d’œuvres musicales pacifistes. Cette étude s’appuie sur une analyse historique et esthétique consacrée d’une part aux œuvres pacifistes de Britten, et d’autre part à des œuvres de Dmitri Chostakovitch (1906-1975), Leonard Bernstein (1918-1990) et John Foulds (1880-1939), lesquelles présentent toutes des similarités avec l’oratorio de Britten. Cette analyse comparative permet de présenter une image plus large de l’expression du pacifisme en musique, en montrant comment chacune des œuvres analysées développe un style original et engagé.